Physiopathologie de l’HTP
L’Hypertension Pulmonaire (HTP) est un état physiopathologique correspondant à une élévation des pressions artérielles pulmonaires. 1

L’HTP regroupe différentes pathologies qui touchent les artères pulmonaires de petits calibres, entraînant : 1,2,3
- Une augmentation progressive des résistances vasculaires pulmonaires
- Une réduction de la capacité à l’effort
- Une augmentation de l’insuffisance ventriculaire droite
- Et, à terme, un décès prématuré
Si les différentes formes d’HTP présentent des caractéristiques physiopathologiques particulières, elles partagent plusieurs processus sous-jacents communs : 2,3
- Vasoconstriction
- Remodelage vasculaire (prolifération)
- Thrombose et fibrose dans les vaisseaux pulmonaires
Tous ces processus sont associés à une diminution des taux de monoxyde d’azote (NO) endogène. Le NO est l’un des facteurs clés activant la voie de signalisation sGC-GMPc, responsable notamment de la vasodilatation des vaisseaux pulmonaires. 2
GMPc : Guanosine MonoPhosphate cyclique ; HTP : HyperTension Pulmonaire ; NO : Monoxyde d’Azote ;
PAPO : Pression Artérielle Pulmonaire d’Occlusion ; PAPm : Pression Artérielle Pulmonaire moyenne ;
RVP : Résistance Vasculaire Pulmonaire ; sGC : Guanylate Cyclase soluble ; UW : Unité Wood.
(1) Camboulive A, et al. Nouvelles définitions et classification de l’hypertension pulmonaire. La lettre du pneumologue. Vol. XXIII-n°1-janvier-février 2020.
(2) Simonneau G, et al. The pathophysiology of chronic thromboembolic pulmonary hypertension. Eur Respir Rev 2017;26:160112.
(3) Klok FA, et al. Diagnosis of chronic thromboembolic pulmonary hypertension after acute pulmonary embolism. Eur Respir J 2020.