La curarisation résiduelle est présente même sous monitorage
Objectif de l’étude1
Déterminer si le monitoring du taux de curarisation a un effet sur l’incidence d’une curarisation résiduelle (TOF ratio ≤0,9) en SSPI.
Méthodologie
Étude randomisée et en aveugle. Seules les procédures nécessitant du curare ont été sélectionnées (n=179).
Anesthésie standardisée pour 2 groupes : administration de morphinique, hypnotique et de curare, puis décurarisation pharmacologique.
Monitoring du taux de curarisation avec accélérographe. Ajout de doses de curare supplémentaire si TOF < 2,3 réponses (visuels) pendant l’acte chirurgical.
Aucune dose administrée pendant les 20-30 dernières minutes d’anesthésie.
- Groupe 1 évaluation quantitative: Extubation à TOF > 0,8 (affichage accélérographe) avec head lift test (HLT) / hand grip test > 5 secondes, test de commandes simples, ventilation stable et la saturation pulsée en oxygène (SpO2) > 95%.
- Groupe 2 évaluation quantitative et qualitative : head lift test/hand grip test > 5 secondes, test de commandes simples, ventilation stable et SpO2 > 95%.
Arrivée en SSPI : mesure du taux de curarisation avec accélérographe en aveugle
Critère principal
Mesure du taux de curarisation à l’arrivée en SSPI

Conclusion
Des preuves de curarisation résiduelle à l’arrivée en SSPI sont identifiées même lorsque les patients sont monitorés.
Références
(1) Murphy GS, et al. Intraoperative acceleromyographic monitoring reduces the risk of residual neuromuscular blockade and adverse respiratory events in the postanesthesia care unit. Anesthesiology. 2008;109:389-98.