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Cancer du sein : des sous-types qui en disent long

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Il y a cancer du sein… et cancer du sein. Derrière ce terme en apparence uniforme se cachent en réalité trois sous-types : les cancers du sein RH+, HER2+ et triple négatifs (CSTN). Une distinction essentielle pour guider les traitements, mais souvent difficile à saisir pour les patientes déjà confrontées au choc du diagnostic.

Pourtant, cette nuance n’a rien d’anecdotique. Comprendre son sous-type, c’est mieux appréhender son parcours de soins, ses options thérapeutiques et dialoguer plus sereinement avec l’équipe soignante. C’est se donner les armes pour devenir pleinement actrice de sa prise en charge. 

Pour les y aider, les équipes de MSD France ont conçu le flyer « Cancer du sein : des sous-types qui en disent long ». Accessible, clair et pédagogique, il met des mots simples sur des réalités complexes, afin que chaque patiente puisse s’informer et comprendre sa prise en charge.

flyer sous-types cancer du sein
Flyer

Expliquer les différents sous-types pour mieux s’approprier son traitement

Comprendre les spécificités de son cancer, c’est mieux vivre le parcours de soins, participer aux décisions et reprendre une part de contrôle face à la maladie. C’est pourquoi, le flyer s’attache à présenter de manière simple les mécanismes physiopathologiques derrière chaque sous-type ainsi que les traitements disponibles et l’épidémiologie.

Les cancers RH+

Forme la plus répandue du cancer du sein (75 % des cas)1, le sous-type RH+, aussi appelé hormonodépendant, a la particularité d’avoir un pronostic particulièrement favorable au stade précoce : 98,4 % de survie relative à 5 ans au stade localisé2. Un pronostic particulièrement encourageant qui s’assombrit au stade métastatique : 43,3 mois de médiane de survie globale3.

Que signifie le terme “hormonodépendant” ? À quelles hormones les cellules cancéreuses expriment-elles des récepteurs ? Quelle est la classe thérapeutique la plus souvent utilisée ? Le flyer répond à l’intégralité de ces questions.

Les cancers HER2+

Représentant environ 10 % des cas, le sous-type HER2+ est le plus rare1. En cause ? Les cellules cancéreuses exprimant en trop grande quantité le récepteur HER2 dont elles se servent pour se développer. Pourtant, s’il reste rare, ce sous-type est particulièrement présent chez les jeunes femmes non ménopausées, mettant à nouveau en évidence la nécessité d’un dépistage précoce d’autant que, une fois encore, le pronostic de survie se dégrade au stade métastatique : 39,7 à 45,8 % de survie relative à 5 ans au stade métastatique contre 97,3 à 99,3 % de survie relative à 5 ans au stade localisé2.

Les cancers du sein triple négatifs (CSTN)

Le sous-type CSTN est probablement le cas le plus complexe. N’exprimant aucun des récepteurs précédemment mentionnés à leur surface, les cellules cancéreuses sont, en effet, insensibles aux traitements habituellement utilisés (hormonothérapie, thérapies ciblées anti-HER2), rendant sa prise en charge difficile. 

Ainsi, son pronostic est le plus péjoratif, particulièrement au stade métastatique : 14,8 mois de médiane de survie globale3. Pour autant, le développement, ces dernières années, de nouveaux traitements à l’image de l’immunothérapie ou des ADC (conjugués anticorps-médicaments) laissent espérer une amélioration du pronostic sur le long terme.

  1. Cortet M. “Sous-types moléculaires de cancers du sein : quels enjeux pour faire évoluer le dépistage en France ?”. Imagerie de la Femme 31 (2021) 6-12.
  2. NIH. Cancer Stat Facts: Female Breast Cancer Subtypes. Disponible sur : https://seer.cancer.gov/statfacts/html/breast-subtypes.html
  3. Deluche E et al. Contemporary outcomes of metastatic breast cancer among 22,000 women from the multicenter ESME cohort 2008-2016. Eur J Cancer 2020;129:60-70.

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