Médecine du futur : Quelles avancées et quel impact sur les professionnels de santé ?
La médecine du futur verra apparaître de nouveaux domaines d’études scientifiques, de nouvelles applications et nouveaux usages des technologies numériques en santé, de l’intelligence artificielle et des algorithmes mais également une profonde réorganisation du système de santé plaçant le patient au cœur du système. Dans cette constante mutation de la médecine, le rôle et les missions des professionnels de santé seront redéfinis et de nouveaux métiers, qui n’existent pas encore, devront répondre à des besoins spécifiques et interdisciplinaires. Une évolution de la formation des professionnels de santé et soignants actuels et futurs est alors nécessaire pour prendre en compte tous ces changements et être force d’innovation.
Comment sera la médecine dans le futur ?
Quels nouveaux concepts, quelles innovations technologiques en médecine transformeront en profondeur le système de santé et les missions de ses acteurs (2) ?
Le plan de la médecine du futur : vers une médecine 4P
La médecine jusqu’alors essentiellement curative évoluera demain vers une médecine 4P (3) :
- Une médecine Personnalisée ou médecine de précision : médecine tenant compte du profil génétique ou protéique de l’individu et permettant de proposer un traitement ciblé ou un changement de choix de vie.
- Une médecine Prédictive : médecine capable de prédire les risques de développement d’une maladie avant son apparition.
- Une médecine Préventive : médecine, plus classique, prenant en charge les problèmes de santé en se concentrant sur le mieux-être de la personne et non sur la maladie.
- Une médecine Participative : médecine amenant les patients à être de plus en plus responsable de leur santé et de leurs soins.
Le parcours de soin de demain : vers une médecine du futur adaptée au patient
Aujourd’hui, le parcours de soin (3) réalise la prise en charge du patient, du diagnostic de sa maladie à son traitement, omettant la prévention des pathologies et la réinsertion de la personne dans sa vie professionnelle ou scolaire.
L’ambition de la médecine de demain est de placer le patient au centre du système de santé et de mettre en place successivement :
- un parcours de santé ayant pour objectif d’intégrer au parcours de soins, la prévention en santé et médico-sociale avant les soins et l’accompagnement médico-social et social ainsi que le maintien et le retour au domicile après les soins ;
- un parcours de vie, qui dans une vision holistique, ambitionne de considérer la personne dans son environnement en intégrant l’ensemble de ses dimensions personnelles : familiales, professionnelles et sociales.
Très différents de ce que nous connaissons aujourd’hui, ces nouveaux parcours de soin organisés autour du patient conduisent à un changement de paradigme profond : adaptation de la prise en charge, relations entre professionnels et établissements de santé, relation patient-soignant, innovations organisationnelles, des structures et moyens.
La bonne réponse est C : La médecine intégrative est une approche thérapeutique prenant en compte le patient dans sa globalité, et ne cherchera plus à cibler seulement les maux physiques. Par exemple dans le cadre du cancer, face aux multiples stratégies déployées par les cellules cancéreuses pour contourner, résister et échapper aux traitements, chercheurs et médecins se tournent de plus en plus vers une approche intégrée au plus proche de l’intelligence de la maladie. Elle croise tout ce qui est connu, de la biologie de la tumeur et de son environnement, ainsi que toutes les disciplines disponibles (intelligence artificielle, imagerie médicale, réalité virtuelle, médecines alternatives, médecine douce) pour mieux définir la stratégie thérapeutique adaptée (3).
Quelles sont les nouvelles technologies et innovations scientifiques dans la médecine ? Les progrès de la médecine dans le futur
Les travaux de recherche et les progrès technologiques de la médecine bouleversent le système de santé et la pratique médicale et ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses (3,4) avec :
- les innovations scientifiques dans le domaine thérapeutique conduisant à une médecine réparatrice qui s’appuie sur les nouvelles possibilités médicamenteuses, le “médicament service”, les implants autonomes et intelligents, les biothérapies, la thérapie génique et chirurgicales (la pose d’implants, les biomatériaux) ;
- les nouvelles technologies de l’information et de la communication, la télémédecine ;
- le big data qui offre d’énormes volumes de données ;
- les objets de santé connectés ;
- la visualisation en 3D et l’impression 3D en médecine, le jumeau numérique ;
- les robots médicaux ;
- la réalité virtuelle au service par exemple de la formation des chirurgiens ;
- l’intelligence artificielle cherchant à imiter les processus cognitifs du cerveau humain et les logiciels d’intelligence artificielle et leurs multiples applications et usages en santé ;
- les algorithmes d’apprentissage (automatique et profond) ;
- la digitalisation de la relation entre professionnels de santé et avec les patients ;
Les “patients-experts”, instruits par internet…
La consultation, la prévention, la prescription, la relation entre les acteurs mais également le dépistage précoce, le diagnostic, les traitements sont impactés et seront redéfinis grâce à ces nouveaux dispositifs et nouvelles technologies.
La médecine de demain est déjà là
Grâce à la science et au travail des chercheurs dans leurs laboratoires, la médecine du futur est déjà présente avec l’utilisation de ces technologies médicales (MedTech) (4) :
- la téléconsultation qui répond aux différents enjeux de l’accès au soin sur le territoire ;
- les applications mobiles pour les rendez-vous médicaux ;
- le DMR : dossier médical partagé ;
- les transformations des pratiques chirurgicales avec les technologies de simulation numérique. Ainsi, la modélisation des organes du patient en 3D permet au chirurgien de préparer sa stratégie opératoire, voire de s’entraîner sur une maquette virtuelle ;
- la mise sur le marché d’un implant contraceptif placé au niveau d’un bras est un moyen de contraception qui diffuse en continu, des hormones (étonogestrel), sur une durée de 3 ans.
Médecine du futur et mutation des métiers de la santé
Les nouvelles approches de la médecine, les résultats des progrès technologiques vont conduire à une profonde transformation des métiers de la santé.
Évolution des missions et des rôles des professionnels de santé
La profession de médecin, le métier d’infirmier ou de pharmacien resteront les métiers phares du monde de la santé mais les missions et les rôles des futurs soignants vont considérablement évoluer (3). Dans les prochaines années, chaque profession de santé sera plus ou moins impactée.
Les médecins de demain
Les médecins généralistes consultés en face à face ne seront plus forcément la première porte d’entrée des patients dans le système de soins public. La première porte d’entrée dans le système de soins sera dématérialisée.
Les technologies médicales feront partie intégrante de la pratique quotidienne du médecin de demain. Plus qu’un simple utilisateur, le médecin tiendra un rôle capital dans l’innovation de ces technologies.
Les technologies de la télémédecine permettront aux médecins de réaliser à distance le suivi de patients atteints de maladies chroniques (diabète, hypertension), d’établir des diagnostics, de juger de la nécessité d’une consultation en face à face.
L’e-santé va rapprocher virtuellement les patients et les professionnels de santé.
Le pharmacien du futur : un rôle plus important
Le pharmacien de demain jouera un rôle croissant :
- dans la prise en charge des patients et de leurs pathologies ;
- dans le suivi des patients atteints de maladies chroniques par la mise en place d’entretiens d’accompagnement et de suivi en lien avec les médecins traitants (3) ;
- dans le dépistage de maladies ;
- dans le suivi vaccinal et de la vaccination ;
- dans la réalisation de bilans de médication pour savoir juger du renouvellement et de l’adaptation de certains traitements en pharmacie ;
- dans la dispensation de traitements à domicile développée dans le cadre des politiques de maintien et d’hospitalisation à domicile ;
- dans l’éducation thérapeutique du patient.
L’infirmier du futur : un assistant de santé
Les infirmiers du futur sont particulièrement concernés par l’évolution du système de santé. Leur rôle ne se limitera plus uniquement à effectuer des soins selon les prescriptions. Leurs compétences seront élargies afin de devenir pleinement des acteurs de santé (3).
Les IPA (infirmiers en pratique avancée), ayant reçu une formation plus poussée notamment sur les nouvelles technologies, peuvent réaliser des actes médicaux initialement réservés aux médecins. Ceci permet de soulager les médecins et de pouvoir agir dans les déserts médicaux. Le travail de ces “super-infirmiers” se fait sous le contrôle d’un médecin.
Depuis 2018, certaines universités françaises (3) forment déjà des IPA dans trois secteurs médicaux, les maladies chroniques stabilisées : diabète, cancérologie et maladies rénales.
Bonne réponse : A C’est le nom d’un nouveau modèle de pratique infirmière débutée aux Pays-Bas. Buurtzog signifie “soin de quartier”. La méthode Buurtzog repose sur 4 principes (3) :
- Une approche holistique (qui regroupe tous les types de soins à effectuer) du patient et du soin ; chaque professionnelle est donc une généraliste, capable d’effectuer les différents soins requis:
- L’autonomie et la coordination locale des infirmières, qui travaillent en petite équipe.
- La réduction de la partie administrative (notamment grâce à l’informatique).
- Le pari du développement de l’autonomie progressive des patients.
Émergence de nouveaux métiers de la santé
La nouvelle organisation du système de santé, l’évolution du parcours de soins, les innovations thérapeutiques perpétuelles ainsi que les progrès technologiques sont autant de raisons de voir apparaître de nouveaux métiers dans le domaine de la santé.
Ainsi, les nouveaux métiers de demain (5) pourraient être les suivants :
- datadoc : médecin utilisant les données numériques avec une double formation médicale et d’ingénieur ;
- botirurgien : chirurgien assisté par un robot ;
- numératin : laborantin du numérique, préparateur en objets connectés santé dans son laboratoire ;
- poidologue : spécialiste de dispositifs détectant et limitant l’obésité ;
- psychogérontologue : psychologue spécialisé dans les problématiques des personnes très âgées ;
- numéropathe : praticien qui soigne les dommages provoqués par l’abus de numérique.
Bonne réponse : B Il s’agira d’un pilote de drone-ambulance. Demain, des drones voleront au secours de notre santé. Ils nous apporteront un défibrillateur ou un kit de secours. Si nous sommes blessés, ils nous emmèneront vers l’hôpital. Un développeur de dispositifs ludiques soignant différentes pathologie s’appellera un jeuronthologue et un concepteur de coups de pouce pour améliorer notre santé sera un nudgeur (5).
Médecine du futur et formation des professionnels de santé de demain
Chaque profession de santé sera plus ou moins impactée par les transformations du système de santé. La formation des professionnels de santé de demain représente un réel enjeu. Les enseignements devront être adaptés aux nouvelles exigences de la médecine du futur et des nouvelles technologies et ouvrir aux nouveaux métiers de la santé.
Transformer en profondeur l’organisation des études de santé
L’objectif de la réforme en profondeur de la formation des soignants du futur (6) est triple :
- Adapter les compétences des professionnels de santé aux besoins du système de santé pour soutenir sa transformation.
- Décloisonner les filières et permettre des temps de formation en commun.
- Mieux répondre aux attentes des soignés, des soignants et de la société dans son ensemble.
La refonte des études de santé a commencé à la rentrée 2020 avec l’application de la loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé. Cette loi a rénové en profondeur l’accès aux formations de médecine, de pharmacie, d’odontologie et de maïeutique (formations MPOM) en supprimant, depuis la rentrée universitaire 2020, le numérus clausus et en permettant l’accès en deuxième ou en troisième année du premier cycle de ces formations à partir d’une pluralité de parcours de formation : la licence “accès santé” (LAS), le parcours d’accès spécifique santé (PASS) ou une formation paramédicale (par exemple, une formation en soins infirmiers).
Des formations multidisciplinaires
Les maîtres mots des nouvelles formations devront être : multidisciplinarité, multifactorialité et transversalité (1).
En effet, en raison de l’émergence de nouveaux métiers interdisciplinaires, en particulier dans l’ingénierie de la santé (ingénieur de parcours de soin, de gestion de plateforme de flux de patients), les futurs professionnels pourront être formés dans le cadre de masters multidisciplinaires. Ceci passe notamment par :
- la création de nouvelles passerelles entre études médicales et non-médicales ;
- la présence d’enseignants provenant de diverses disciplines ;
- l’incitation des étudiants à faire des doubles cursus comme ingénieur-médecin avec une formation médicale plus courte et une spécialisation de la formation ingénieur.
Formation aux innovations technologiques et scientifiques
Des nouveaux axes de formation (1,3) sur l’innovation, la valorisation et le développement préindustriel devront être mis en place dans les universités (centre de formation et organisme de formation) avec par exemple :
- la possibilité de faire des stages dans les industries pour les futurs professionnels de santé et inversement dans les services hospitaliers pour les ingénieurs ;
- la dispensation d’enseignements sur les avancées technologiques ainsi que sur les vecteurs d’innovations scientifiques qui toucheront la médecine du futur, comme la génomique, la robotique, la médecine régénérative, la microfluidique , la médecine intégrative ou encore l’intelligence artificielle.
Formation à la médecine prédictive
La collecte d’un énorme volume de données de santé générées par les patients puis leur mutualisation vont permettre la création et l’utilisation d’algorithmes d’aide à la décision et ouvrir l’ère de la médecine prédictive et préventive. Les futurs professionnels de santé devront donc être formés (3) à leur utilisation afin de devenir capables de prédire le développement de telle ou telle maladie et d’agir préventivement sur les populations à risque.
Formation à l’e-santé et la télémédecine
La médecine du futur intégrera totalement le numérique.
L’e-santé correspond à tout ce qui contribue à la transformation numérique du système de santé et du secteur médico-social et permet :
- d’améliorer l’accès aux soins et la qualité de la prise en charge ;
- de favoriser la relation patient-professionnel de santé et l’autonomie des patients (grâce à l’utilisation d’applications numériques) (7).
La télémédecine (1), quant à elle, est une pratique médicale à distance mettant en rapport un ou plusieurs professionnels de santé avec un patient (téléconsultation, téléexpertise, télésurveillance médicale…) (7).
Le développement massif de l’e-santé et de la télémédecine dans le futur nécessite de les intégrer à la formation des professionnels de santé (3).
Développement de la compétence éthique dans le cursus médical pour un agir médical juste et responsable
La bioéthique « désigne un ensemble de recherches, de discours et de pratiques, généralement pluridisciplinaires, ayant pour objet de clarifier ou de résoudre des questions à portée éthique suscitées par l’avancement et l’application des technosciences biomédicales » (Hottois et Missa, 2001) (8).
La Faculté de Médecine et de Maïeutique de l’Université Catholique de Lille (8) intègre le développement d’une compétence éthique à la pratique des futurs médecins. L’enseignement est structuré à partir de trois grands objectifs :
- Comprendre le contexte contemporain des pratiques en santé et son impact sur la clinique.
- Évaluer l’agir médical dans toutes ses dimensions et se situer comme futurs professionnels d’un champ complexe et en mutation (place du patient comme partenaire des soins, contexte social, politique, culturel et économique, progrès technoscientifiques, etc.).
- S’engager dans le développement d’un agir adéquat par l’expérimentation et la participation à des dispositifs de réflexion éthique.
La formation professionnelle continue : un enjeu crucial de la médecine du futur
L’accent devra être mis sur une nouvelle forme d’enseignement de la médecine non seulement dès les premières années d’études mais aussi tout au long du parcours professionnel. L’idée est de pousser chaque acteur de santé vers l’innovation permanente, la remise en cause des certitudes et des façons de faire (7). En effet, la diffusion des innovations et des savoirs pour les acteurs de la santé déjà formés est un enjeu crucial de la médecine de demain (1).
La formation professionnelle continue, appelée aussi formation professionnelle tout au long de la vie (FPTLV) existe déjà. Le dispositif de développement professionnel continu (DPC) (9) mis en place en juillet 2009 a été réformé en profondeur par la loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016.
L’objectif de la FPTLV est de permettre aux professionnels de santé de s’adapter en permanence aux changements des techniques et des conditions de travail (10). Le programme DPC constitue une obligation pour tout professionnel de santé et s’inscrit dans une démarche continue d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins (11).
Le programme DPC associe deux activités :
- L’analyse des pratiques professionnelles.
- L’acquisition, le perfectionnement des connaissances et compétences (11).
Dans le futur, des « ambassadeurs de la technologie expérimentée » issus des établissements ayant développé des innovations iront probablement dans les autres hôpitaux pour faciliter leurs diffusions. Ce rôle, existant déjà en Allemagne, devrait ainsi être développé et intégré à la formation des soignants (1).
Médecine du futur et “patient-expert”
La médecine du futur accordera très certainement un rôle de plus en plus important à ces “patients-experts” ou “patients-partenaires” ou encore “actients” qui souhaitent devenir des acteurs de leur propre santé (1,3,7).
Le patient du futur : acteur de sa propre santé
Les patients plus éclairés et attentifs, plus autonomes, prendront une plus grande responsabilité dans leur capacité à gérer leurs maladies et à se maintenir en bonne santé. Tout le secteur médical aura l’obligation :
- d’impliquer davantage les patients dans les décisions, les programmes et les procédures qui les concernent directement. Cette affirmation des patients dans le système de santé passe notamment par les associations de patients qui seront davantage présentes à l’avenir ;
- de faire preuve de pédagogie et de transparence à leur égard (1,3,12).
Transformer l’expérience des malades en expertise
Les patients qui s’instruisent sur les maladies et qui interagissent entre eux développent une certaine forme de connaissance des maladies qui leur est propre (3).
L’Université des Patient·es-Sorbonne (12), fondée en 2010 par la Professeure Catherine Tourette-Turgis, est une innovation universitaire pionnière visant à concevoir et animer des parcours diplômants à destination des personnes désirant transformer leur expérience de la maladie en expertise au service de la collectivité.
L’Université des Patients propose trois diplômes universitaires de niveau DU (Bac + 2) et des masters class de 40 heures “à la carte”. Les points communs de chaque DU sont :
- une vision du patient pensé comme un coproducteur de soin et un opérateur dans la division du travail médical ;
- l’importance donnée à la reconnaissance et à la validation de l’expérience de la maladie par un parcours universitaire diplômant.
Le patient expert/partenaire diplômé peut choisir de s’investir dans les fonctions de partenariat de soins, les métiers d’éducation, de formation et de conseil en parcours de santé.
Les grandes avancées technologiques dans le domaine de la santé préparent la médecine de demain. Toutes ces innovations provoquent de profondes mutations du système de santé, une évolution dans la pratique médicale, l’émergence de nouveaux métiers et la nécessaire refonte de la formation des professionnels de santé actuels et futurs. La médecine du futur porteuse d’espoirs pour améliorer la santé et la qualité de vie des patients, malades ou non, ne pourra éviter le questionnement éthique, incontournable pour instaurer la confiance entre les parties prenantes.
Définitions
Médecine regénérative : ou “médecine régénératrice” a pour but de réparer des lésions en régénérant les zones endommagées par la transplantation de nouveau tissu cellulaire.
Microfluidique : science et technique de manipulation des fluides à l’échelle micrométrique (de l’ordre du millième de millimètre).
Médecine intégrative : recours simultané à la médecine fondée sur les preuves scientifiques et aux traitements alternatifs et complémentaires, dans le cadre du suivi d’une maladie chez un patient.
Sources
(1) Pr André Syrota et Olivier Chaumeil – 5 propositions pour la médecine du futur. Edition du 26/04/2017
(2) Ma Santé 2022 Un engagement collectif
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/ma_sante_2022_synthese.pdf
(3) LEEM – Santé 2030 une analyse prospective de l’innovation en santé. Edition 2020
(4) Technologies médicales : innovations technologiques en santé au service de la médecine
https://www.le-guide-sante.org/actualites/medecine/technologies-medicales-innovations-technologiques-sante
(5) Les propulseurs. Les métiers du futur de la santé.
https://propulseurs.com/metiers-du-futur-de-la-sante/
(6) Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation – Pourquoi réformer les études de santé https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/pourquoireformer-les-etudes-de-sante-50930
(7) Adecco Médical. Livre blanc informatif. Santé numérique : quelles (r)évolutions pour demain ?
(8) Développer la compétence éthique dans la formation médicale : pourquoi ? comment ? HOTTOIS G., MISSA J.N., et al., Nouvelle encyclopédie de la bioéthique, Bruxelles, Ed. De Boeck Université
https://journals.openedition.org/trema/3649#tocfrom1n2
(9) Développement professionnel continu – DPC
https://sante.gouv.fr/professionnels/se-former-s-installer-exercer/dpc
(10) HAS – Fiche méthode : Développement professionnel continu (DPC). Mai 2014 https://www.has-sante.fr/jcms/c_2811693/fr/la-formationprofessionnelle-tout-au-long-de-la-vie-des-professionnels-de-sante-paramedicaux
(11) HAS – Développement professionnel continu (DPC) : Méthode et modalité du DPC. Janvier 2014
https://www.has-sante.fr/jcms/c_2812251/fr/methodes-et-modalitesde-dpc
(12) Transformer l’expérience des malades en expertise
https://universitedespatients-sorbonne.fr/
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